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Danielle Collins


Danielle Collins, c’est l’histoire d’une joueuse qui a pris un chemin à contre-courant : celui de la fac US, des études longues, avant d’exploser tard sur le circuit… pour finir top 10 mondiale et finaliste de Grand Chelem.


Née le 13 décembre 1993 à St. Petersburg, en Floride, elle ne sort pas du moule classique des prodiges de 16 ans. Elle passe par l’université, d’abord à Florida, puis à Virginia, où elle devient une terreur du circuit NCAA : deux titres en simple, en 2014 et 2016, et le statut de meilleure joueuse universitaire du pays. Ce détour par la fac lui donne un jeu mûr, une personnalité bien affirmée, et un tempérament qu’on ne fabrique pas dans les académies aseptisées.


Sur le court, son tennis, c’était :

  • un revers à deux mains ultra tendu, pris tôt, qui part comme une gifle,

  • une agressivité constante en fond de court,

  • une intensité verbale, des “come on!” assumés,

  • et cette impression qu’elle joue chaque point comme si c’était une balle de match.


Elle se révèle d’abord à Miami en 2018 avec une demi-finale en partant des qualifs, puis frappe vraiment les esprits à l’Open d’Australie 2019 avec une demi-finale, avant d’atteindre la finale en 2022. Elle y bat notamment Iga Świątek en demies, puis s’incline contre Ashleigh Barty, mais ressort de Melbourne installée dans le Top 10 et même brièvement n°1 américaine.


Son palmarès, aujourd’hui, c’est :

  • 4 titres WTA en simple,

  • dont un énorme WTA 1000 à Miami en 2024, gagné à domicile en Floride, devant un public totalement acquis à sa cause,

  • une finale de Grand Chelem (Open d’Australie 2022),

  • un quart de finale à Roland-Garros,

  • une place de n°7 mondiale au sommet de sa carrière.


Ce qui rend son histoire encore plus marquante, c’est tout ce qu’elle a dû gérer en dehors du terrain. Collins a joué une bonne partie de sa carrière en composant avec des problèmes de santé lourds (rhumatisme inflammatoire, endométriose), tout en restant l’une des joueuses les plus intenses et les plus “présentes” du circuit. En 2024, elle annonce que ce sera sa dernière saison, avant de finalement décider de continuer, en expliquant simplement que son histoire n’était pas encore terminée.


Danielle Collins, c’est une trajectoire à part : double championne NCAA devenue top 10 mondiale, championne à Miami chez elle, joueuse de caractère qui ne s’excuse jamais d’être bruyante, expressive, entière. Une carrière construite tard, à force d’obstination, et qui donne l’impression qu’elle a toujours encore un coup de plus à jouer.


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