Kiki Bertens
- Balle de Break Collection

- il y a 3 jours
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Kiki Bertens, c’est l’histoire d’une joueuse qui a mis les Pays-Bas tout en haut de la carte du tennis mondial, sans faire de bruit mais en tapant très fort. Elle fait partie de cette génération (Halep, Plíšková, Svitolina…) qui a rendu le Top 10 WTA particulièrement dense, et au milieu de tout ça, elle s’est frayé un chemin jusqu’au rang de n°4 mondiale.
Née le 10 décembre 1991 à Wateringen, près de La Haye, elle débute loin des projecteurs, sans grosse hype junior. Mais elle empile les heures sur les courts, progresse saison après saison, et finit par devenir la meilleure joueuse néerlandaise de l’histoire au classement.
Sur le court, son tennis, c’était :
un gros coup droit très lourd, joué avec beaucoup de lift,
une capacité à enfoncer l’adversaire mètre après mètre derrière la ligne de fond,
une défense de terrienne, mais avec un vrai instinct d’attaque,
et un service suffisamment solide pour dicter l’échange dès la première balle.
On l’a longtemps rangée dans la case “spécialiste de terre battue”, mais elle a prouvé que c’était bien plus que ça.
Son palmarès le raconte très bien :
10 titres en double,
10 titres WTA en simple,
une demi-finale à Roland-Garros 2016,
un quart de finale à Wimbledon en 2018,
une demi-finale au Masters en fin de saison,
et surtout deux énormes trophées en WTA 1000 : Cincinnati 2018 (sur dur) et Madrid 2019 (sur terre), en battant au passage des n°1 et des Top 10 à la chaîne.
En équipe, elle a aussi été le visage de son pays : en Billie Jean King Cup (Fed Cup), elle affiche un bilan monstrueux et porte quasiment à elle seule les Pays-Bas vers une demi-finale mondiale. Quand il fallait sortir un simple important, voire un double décisif, c’est elle qu’on envoyait.
La fin de l’histoire, elle la choisit elle-même. Minée par les pépins physiques, notamment au tendon d’Achille, elle annonce que 2021 sera sa dernière saison, et décide de tirer sa révérence juste après les Jeux olympiques de Tokyo. Pas de long déclin, pas de tournée d’adieux interminable : elle coupe quand elle sent qu’elle ne peut plus jouer au niveau qu’elle exige d’elle-même.
Au moment de partir, elle résume parfaitement son chemin : celui d’une “petite fille timide, pleine de peurs” devenue une femme capable de jouer sur les plus grandes scènes, de gagner les plus gros tournois et de porter tout un pays sur ses épaules.
Kiki Bertens est une référence absolue du tennis néerlandais. Sans frime, sans bruit, mais avec une vraie empreinte laissée dans le jeu.








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